L’association pour la promotion de la femme sénégalaise (Aprofes) a répertorié entre 2015 et début 2017, 2023 cas de violences faites aux femmes et aux filles des régions de Fatick et Kaolack. Cette déclaration a été faite ce jeudi, par la coordonnatrice de son point d’écoute et des droits humains Ndèye Diagne Mbengue.
Dans un entretien, Mme Mbengue a expliqué que « ces 2023 cas de violences faites aux femmes et aux filles sont pour l’essentiel liés à des viols des incestes, des coups de blessures et des traumatismes. Et ce sont ces dernières qui souvent saisissent notre structure pour un appui et une assistance ». « Et ces femmes sont pour la plupart des femmes mariés, les filles célibataires dont les élèves victimes d’actes de violences », a ajouté la coordonnatrice dans le journal Walf Quotidien.
Toutefois, Mme Mbengue se félicite de la condamnation de certains coupables de ces actes au terme d’une bataille Judiciaire. L’Aprofes oeuvre à la promotion et la défense des droits de la femme et de la fille. Elle appuie aussi les initiatives des populations surtout des femmes et les jeunes à travers des programmes de formation, de communication, de plaidoyer, de soutien aux activités productives et d’amélioration du cadre de vie des communautés.