Benno Bokk Yakaar Grand Yoff a tenu, hier, une conférence de presse pour apporter des éclairages sur les violences qui s’est invitée dans la campagne au niveau de cette localité. Et, c’est pour dire que « les événements orchestrés et animés par de hauts responsables communaux bien identifiés et coutumiers des faits, avec des jeunes encagoulés et armés, sont non seulement regrettables mais de nature à perturber la quiétude de nos braves populations, allant jusqu’à les dépouiller de leurs biens ». Preuves, selon Lass Badiane et Cie que leurs adversaires politiques avait des motivations autres que politiques.
« Benno Bokk Yakaar condamne avec la dernière énergie ces actes d’une barbarie inqualifiable occasionnant plusieurs blessés dont des enfants innocents qui ont dû être acheminés vers les structures de santé comme « Nabil Choucair » et « CTO ». La coalition réaffirme son attachement à la paix et à la stabilité dans le respect de l’ordre républicain et maintient son orientation pour des élections paisibles, gage d’un renforcement de la démocratie dans notre pays », lit-on dans le texte liminaire.
Benno tient à rassurer ses militants, sympathisants et les populations que son attitude responsable ne saurait être assimilée à une quelconque faiblesse et met en garde contre toute tentative des adversaires politiques de porter préjudice à leur intégrité physique. Mieux, Benno Bokk Yakaar, tout en appelant les autorités à prendre leurs responsabilités face à ces violences inacceptables, se réserve le droit d’user des moyens légaux à sa disposition pour stopper les dérives de leurs adversaires lesquels veulent, selon eux, créer un « No Man’s Land », en voulant faire de Grand-Yoff une zone interdite.
« Ceux-là qui n’ont d’autres arguments que la violence apprendront à leurs dépens que rien ni personne ne saurait intimider les militants de BBY ni détourner la volonté populaire. La justice qui s’est déjà exprimée dans des cas de violence similaires restera debout, quoi qu’il advienne, pour le triomphe de l’État de droit ! », ont-ils encore dit.
