Viol suivi de grossesse : Le maçon engrosse une fille de 12 ans

Abdoul Aziz Wade risque gros. Il a comparu devant le juge statuant en matière de flagrants délits de Dakar pour les faits de viol sur mineure de -13 ans, détournement de mineure et pédophilie. Le maçon carreleur de profession âgé de 24 ans a cependant contesté les faits qui lui sont reprochés. A la barre il a réitéré les mêmes déclarations tenues devant les enquêteurs à savoir qu’il connaît la fille et que cette dernière l’avait poursuivi un soir pour lui demander de quoi acheter le dîner. Il a confié aux enquêteurs lui avoir remis la somme de 200 FCFA avant de la raccompagner devant chez elle. Toujours dans son récit, Abdoul Aziz Wade dit qu’il a même demandé à la fille si elle allait à l’école parce quelle a l’habitude de la voir traîner dans le village et faire des commissions pour des personnes.

Les surprenantes révélations de la victime Maguette  devant le juge

Interrogée, Maguette a déclaré qu’elle connaît très bien son bourreau et que ce dernier l’avait appelée pour qu’elle le raccompagne chez lui sous prétexte qu’il devait remettre quelque chose à sa soeur. Et la victime de marteler que le quidam en a profité pour l’introduire dans les bâtiments en construction pour enlever son slip et abuser d’elle. « Nous avons eu des rapports sexuels à 3 reprises”, a t elle ajouté non sans préciser qu’elle avait décliné lors de la première demande du maçon. Il n’empêche, ce dernier a abusé d’elle avant de lui remettre un billet de 1000 FCFA. Par contre, la fillette de 12 ans admet n’avoir pas été forcée les deux dernières fois. Meurtrie, sa mère assure avoir toujours veillé sur sa fille même si elle admet qu’elle quitte la maison le matin pour ne revenir que 18 heures.

Le maître des poursuites dans son réquisitoire a souligné qu’il est constant qu’il y a une grossesse et que la partie civile est restée constante dans ses déclarations depuis l’enquête préliminaire. Il a demandé au tribunal d’ordonner une expertise.

L’avocat de la défense Me Moustapha Dieng n’a pas abondé dans le même sens que le ministère public. Selon lui, il faut un certain nombres d’éléments de preuves rapportés et discutés devant le juge pour rendre son client coupable. A cela, la robe noire a ajouté le doute persistant sur l’âge réelle de la victime. A l’en croire, Maguette n’est pas une mineure de moins de 13 ans. “Celà doit être prouvé par un acte d’État civil. De plus, on n’a pas rapporté la preuve de la conjonction sexuelle.

Sous le bénéfice de toutes ces observations, il a plaidé la relaxe pure et simple à défaut de la relaxe au bénéfice du doute. Le délibéré est fixé au 22 juin

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