Le sieur Moussa Ngom comparaissait hier devant la barre de la Cour d’Appel de Dakar. Il avait été condamné à 10 ans de prison ferme pour viol sur une fillette de 13 ans. Les faits ont eu lieu à Dalifort en 2014.
A l’enquête préliminaire comme lors de son procès en première instance, le prévenu avait nié les faits qui lui étaient reprochés. A l’en croire, il a été victime d’une cabale montée de toute pièce de la part de la grande soeur de sa supposée victime. C’est la raison pour laquelle, il a interjeté appel pour espérer obtenir gain de cause. Cependant, la procédure qu’il a enclenché s’est heurtée à la partie adverse selon La Tribune. Celle-ci a maintenu ses accusations, en dépit des dénégations du prévenu.
L’avocat général convaincu de la culpabilité du sieur Moussa Ngom, a abondé dans le même sens. Toutefois, il a demandé à la Cour de revoir à la baisse la sanction pénale qui lui avait été infligée en première instance. Dans ses effets de manches, l’avocat de la défense a émis des réserves sur le certificat médical brandi par la partie civile pour enfoncer son client. Selon la robe noire, ce « doccument de complaisance » est la preuve par neuf de l’innocence de Moussa Ngom qui croupit « injustement » en prison depuis trois ans.
Sous les bénéfices de toutes ses observations, il a plaidé l’acquittement ou le renvoi de son client des fins de la poursuite, sans peine ni depens. Délibéré, le 12 juillet prochain.