Viol collectif à Tamba : Un agent de Senelec et un élève se relaient sur l’épouse d’un émigré

Viol collectif à Tamba : Un agent de Senelec et un élève se relaient sur l’épouse d’un émigré
La capitale orientale a été le théâtre d’une sordide affaire de mœurs. M. Diallo, mariée à un émigré et mère de deux enfants, a été victime d’un viol collectif. Ses «bourreaux» présumés, un agent de la Senelec officiant à Touba et son ami, élève en classe de Terminale, ont fait face, avant-hier, au juge pénal. Ils encourent 10 ans de prison, a indiqué l’observateur.

violeAgent de la Senelec, officiant à Touba, C. A. A et son ami, E. S. C, élève en classe de Terminale, ont fini de prendre leurs marques à la prison de Tamba, où ils ont été admis, après avoir été déférés au parquet par le commissariat urbain, pour viol collectif. Domiciliés au quartier Saré Guilèl, les acolytes se sont expliqués, avant-hier, devant le tribunal de grande instance de Tamba, sur le viol d’une dame mariée à un émigré et mère de deux enfants.

Des termes de l’enquête des hommes du commissaire Yaya Tamba, les faits remontent au 14 septembre dernier, deux jours après la célébration de la tabaski. Ce jour, M. Diallo devait se rendre en consultation au poste de santé local. Pour ce faire, elle a loué les services d’un conducteur de moto Jakarta, E. S. C, élève en classe de Terminale. Arrivée à destination, la dame lui tend un billet de 1000 pour payer la course facturée à 200 FCfa. N’ayant pas de pièces de monnaie, le conducteur de la moto remet son numéro de téléphone à la dame et enregistre le sien. Ce, aux fins de pouvoir la joindre ultérieurement pour paiement de la course. Ainsi, vers 17 heures ce même jour, la dame sollicite à nouveau les services de E. S. C, pour rejoindre son domicile. Seulement en cours de chemin, le conducteur de la moto a subitement décidé de convoyer sa cliente auprès de son ami, C. A. A, agent de la Senelec et qui logeait dans une demeure qu’on lui a confiée. Sur place, le motocycliste souffle à l’oreille de son ami : «Dama ame iri» (ndlr : j’ai une nouvelle conquête). Sur ce, C A. A lui libère une chambre isolée, dans l’intimité de laquelle, il propose à sa «conquête» une partie de jambes en l’air. Niet catégorique de la dame, face à quoi, il use de ses biceps. Il la bâillonne et l’entraîne sur le lit. Tétanisée, l’épouse de l’émigré n’a pas osé résisté. La suite se passe de commentaires. Sa libido assouvie, l’élève conducteur de Jakarta laisse la place à son ami, agent de la Senelec qui patientait à côté. A son tour, C. A. A contraint la dame à un rapport sexuel. Les sens repus, les deux amis libèrent leur proie qui, mal-en-point, trouve, néanmoins, la force de se rendre à la police, narrer sa mésaventure. De retour chez elle, elle s’en ouvre aux siens. Les minutes d’après, la nouvelle se répand, telle une traînée de poudre. Exploitant l’affaire, les hommes du commissaire Yaya Tamba parviennent à arrêter les deux mis en cause. Interrogés, ils reconnaissent avoir entretenu des rapports sexuels avec la plaignante qui, se sont-ils empressés de préciser, était consentante. Placés en garde à vue, ils ont été déférés pour viol collectif et admis à la prison de Tamba.

Attraits avant-hier, devant le juge pénal, l’élève conducteur de Jakarta déclare que c’est à la suite de l’échange de numéros de téléphone qu’il a invité la dame à lui rendre visite. A l’en croire, après avoir entretenu des rapports sexuels avec elle, il a appelé son ami, agent de la Senelec qui l’a imité. Des allégations confirmées par C. A. A, mais réfutées par la plaignante qui les accuse de s’être relayés sur elle, malgré son refus. Compte tenu de la gravité des faits, le parquet a requis le maximum de la peine, 10 ans ferme. Le verdict sera connu le 5 octobre prochain.

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