Le déshonneur s’abat sur Aung San Suu Kyi, l’icône birmane dont l’aura a cessé de briller sous les cieux ténébreux de l’Etat d’Arakan, après avoir longtemps aveuglé la communauté internationale qui avait, pour elle, les yeux de Chimène, il y a peu encore.
Ses liens privilégiés avec la ville d’Oxford n’ont pas résisté à l’insoutenable extermination des Rohingyas, sur laquelle pesait une épaisse chape de plomb qui a fini par voler en éclats. Mais combien de persécutions, de viols, de pillages, de destructions de villages et de massacres abominables aura-t-il fallu avant que le mythe de la lauréate du prix Nobel de la paix soit enfin démythifié ?
Aung San Suu Kyi a non seulement perdu de sa splendeur mais aussi ses galons, si l’on en juge par le retrait de l’insigne distinction « Freedom of Oxford », décidé à l’unanimité par un Conseil municipal en proie à la consternation, qui lui avait été décernée en 1997 en hommage à sa « longue lutte pour la démocratie ».
La rédaction