Du n’importe quoi dans la presse Sénégalaise, qui par ailleurs traverse des moments impies. Sur ce, le Collectif Assainir la Presse se lève pour redorer le blason et rendre meilleure la presse Sénégalaise.
A travers un communiqué parvenu à la rédaction de Senego, le collectif dénonce les dérives dernièrement constatées dans les médias et réclame la mise en place de mécanismes capables de réguler le secteur des médias en ligne.
Une presse pourrie pourrit
“Depuis quelque temps, des dérives sont notées dans la presse. Et, elles préoccupent autant les vrais acteurs de la presse. Ainsi, il a été constaté dans la presse en ligne surtout (Web Tv) où des animateurs et animatrices ne se retiennent plus dans la course à l’audience. Ces dernières posent des actes, non loin de la perversion.
Alors que le journalisme n’est pas exhibitionnisme ni prostitution. Mais, un métier digne à pratiquer avec de valeurs certaines”, lit-on dans le texte.
Qui est journaliste
De nos jours, il est difficile de reconnaître un journaliste ou un animateur car, tous sont devenus journalistes 2.0. “Hélas ! Sous nos tropiques, des intrus se sont invités dans la profession au mépris des bases solides qui font de ce métier une passion, tout en violant au propre et au figuré, l’éthique et la déontologie.
Faire des vidéos doit respecter les règles du journalisme. Au-delà de la fonction informative, le journalisme a une mission ou fonction citoyenne”, poursuit la note.
La presse perd ses pédales
La précarité que vivent les acteurs de la presse ne facilite pas la tâche au diplômés journalistes ou techniciens des médias. “Étiqueté quatrième pouvoir, le journaliste peut construire ou détruire une Nation.
Son métier lui donne le pouvoir de contribuer à la construction des mentalités et la sauvegarde des valeurs. Aussi, ne pas confondre animateur et journaliste devient un impératif vital pour un métier en passe de devenir un fourre-tout”.