Cinq femmes, cinq parcours différents, un point commun : elles sont les épouses de Cheikh Béthio Thioune, décédé ce mardi 7 mai 2019. Réputées proches de leur mari, elles se montrent toujours en public sous leurs plus beaux atours et sont souvent présentées comme les « merveilles » du guide religieux.
SOKHNA MBOSSÉ DIOUF. Affectueusement appelée mère Mbossé, elle est la première femme de Cheikh Béthio Thioune. Elle a partagé la vie du guide religieux bien avant qu’il ne soit élevé au rang de cheikh, en 1987, par le défunt khalife des mourides Serigne Saliou Mbacké.
SOKHNA AÏCHA MAMA KANE. Deuxième épouse de Cheikh Béthio Thioune, elle est originaire de la Mauritanie. Cette infirmière d’Etat de formation était devenue député sous le régime de Wade. Mariée en 1980 au guide des thiantacônes, elle cohabite avec Sokhna Mbossé dans la demeure de Cheikh Béthio, sise à Mermoz-Sotrac.
SOKHNA AÏDA DIALLO. Elle est la troisième épouse de Cheikh Béthio. Elle est connue pour sa coquetterie, sa maitrise de l’organisation des « thiants » et, surtout, sa proximité-complicité avec son époux. C’est elle qui est toujours aux côtés de son mari lors de ses différentes sorties sur l’étendue du territoire national. Surnommée Sokhna Aida Saliou, elle est née le 21 décembre 1979 et a fait acte d’allégeance au cheikh de Serigne Saliou en 1993. Originaire de Dagana, elle a trois fils avec Cheikh Béthio Thioune. Tous portent le prénom de Serigne Saliou.
SOKHNA BATOR THIAM. Juriste de formation, elle est la quatrième épouse de Cheikh Béthio Thioune depuis le 1er mai 2004. Elle est l’auteure d’une biographie sur la vie et l’œuvre de son époux. Née à Thiès, elle a obtenu une maîtrise en droit des affaires option droit de l’entreprise à l’Université Gaston Berger après l’obtention de son Baccalauréat L1 en 1999, au lycée Blaise Diagne.
SOKHNA ADJA DÉTHIÉ PÈNE. Rebaptisée Mame Bousso pour Cheikh de mari, elle est la cinquième épouse du guide des thiantacônes. Elle est ingénieur informaticienne. Son union avec le guide des thiantacônes avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, à l’époque. La famille Pène avait désapprouvé le mariage. Mais, au fil du temps, elle a fini par faire revenir ses parents à de meilleurs sentiments.