Ce dernier me fit entrer et je me mis à genoux pour me confier à Cheikhoul Khadim et faire de lui mon guide pour la vie et l’au-delà . Je suis resté jusqu’à 14 heures, heure de la prière et Serigne Touba me fit comprendre qu’il y avait de l’eau dans la canari, pour que j’aille faire mes ablutions pour prier à ses côtés. La prière faite, Cheikhoul Khadim qui avait dans la main un papier écrit en brouillon, m’a demandé si je connaissais le Vieux Massamba. Je lui répondis par l’affirmative. Mame Bamba reprit: « Va lui remettre ce papier, il doit y mettre les accents et le corriger, et puis tu attends qu’il finisse pour me le ramener; ne le laisse pas là-bas ».
A mon arrivée chez le Vieux Massamba, j’y trouvai une foule de gens. Le vieux Massamba se leva pour m’accueillir, et après lui avoir remis le papier ecrit en arabe qu’il devait corriger, je lui précisai que Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a dit de le lui remettre après correction et là, le Vieux Massamba sembla très ému…. », nous raconta Serigne Momar Guèye.