Ce sont plus de 200 maisons qui ont été démolies à Thiès, au lieu de 50 annoncées par la SOPRIM. Ce dimanche, Mamadou Lamine Massaly et son avocat, Me El Hadji Diouf ont fait face à la presse sur le site de la SOPRIM. Ces derniers ont tenu à apporter des éclaircissements sur cette affaire. « Le mensonge a assez duré dans ce pays et on doit y mettre fin. Ils doivent informer juste et vrai. Nous ne sommes ni des camerounais ni des maliens. Nous sommes des thiéssois…« , tonne Massaly.
Pour sa part, Me El Hadji Diouf révèle que parmi les victimes de la Soprim, sur instruction de la justice, il existe des militaires qui ont investi toutes leurs économies, des enseignants, des ouvriers, des handicapés… « Rewmi sokhor dako yakk…« , regrette la robe noire. « Il ont failli tuer… »
Regardez