Ceux qui craignent de voir la première dame se perdre dans des mondanités peuvent se rassurer. Marième Faye n’aime pas ce genre de choses. C’est du moins ce que soutient sa mère Oumy Diallo,
Marième, comme l’appellent affectueusement ses intimes, a grandi sous l’aile protectrice de sa mère Oumy Diallo, une saint-Louisienne qui a atterri dans la région de Diourbel après un second mariage. Aujourd’hui, la belle-mère du nouveau président de la république vit à la cité Comico à Dakar. Elle se souvient de la petite fille qu’a été la femme de Macky Sall.
« Marième était une petite fille très peureuse qui n’aimait pas les histoires. Elle évitait toujours de se faire gronder », renseigne-t-elle. La désormais première Dame du Sénégal a fait l’école coranique avant d’arpenter le chemin de l’école française. De ce fait, en plus de bien mémoriser le coran, elle se débrouille pas mal dans l’écriture de la langue arabe. « Ma fille sait lire et écrire l’arabe. Elle a mémorisé le saint coran et pratique bien sa religion. En bonne saint-lousienne, c’est comme ça que je l’ai éduqué », ajoute Madame Oumy Diallo.
Mais entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Marième s’est mariée durant son cursus universitaire et s’est reconvertie en une vraie femme au foyer qui s’occupe de son mari et de ses trois enfants. Mais, selon ses proche, de la jeune fille à l’épouse du candidat à la présidentielle en passant par l’étudiante de l’Ensut, elle n’a pas changé. Mme Sall est restée la même fille généreuse, discrète et surtout qui aime préparer et servir de bon plat pour ses invités.
Sa mère témoigne : « Marième aime donner ses propres habits à de simples admiratrices, mais elle déteste le gaspillage. Vous ne la verrez jamais jeter de l’argent par les fenêtres. Elle n’aime pas être vue en public, dans les cérémonies de baptême, de mariage et autres festivités. C’est pourquoi elle préfère s’y rendre la veille ou la nuit.