La menace de Me Wade de brûler les bulletins de vote, le jour du scrutin du 24 février, est bien prise au sérieux par le président d’Amnesty international Sénégal. Condamnant énergiquement cette incitation à la violence, Me Amadou Diallo demande à l’Etat du Sénégal de prendre les mesures idoines pour que de tels discours ne puissent prospérer. De même, il tance la presse pour n’avoir pas usé de l’auto-censure. D’après l’homme de droit, le statut d’ancien président ne donne pas une immunité juridictionnelle au Pape du Sopi. Décryptage : Me Wade peut être juridiquement poursuivi…