Ibn Taymiyyah a été interrogé sur des gens qui font des fautes en récitant le Qor’ân, et quand quelqu’un le leur a reproché, l’un d’eux a fortement répliqué, en disant : « Dix récompenses sont assignées à chaque faute ! ».
D’après Ibn Taymiyyah, s’ils sont capables de ne pas faire d’erreurs en récitant, cela est meilleur ; mais, s’ils en sont incapables, il n’y a pas de péché à cela, car ceci dépend de leur aptitude.
Il a été demandé à Ibn Taymiyyah si la prière de celui qui prononce mal la « Fatiha » est valide ou non ? SHeikh al-Islam a répondu que si une personne a du mal à prononcer la Fatiha d’une manière qui ne fausse pas son sens, sa prière est valide, cela quand elle guide la prière pour les autres comme quand elle prie seule. Mais pour ce qui concerne la mauvaise prononciation qui déforme le sens de la sourate ; si la personne en connaît le sens, comme quand elle dit « Le chemin de ceux à qui j’ai donné ma grâce », au lieu de dire « Le chemin de ceux que Tu as comblés de grâce », s’il elle sait que cette forme verbale est fausse, alors la prière n’est pas valide. Mais si elle ne sait pas qu’elle en déforme le sens, et pense que cette forme est la deuxième personne du singulier plutôt que la première, alors il y a une divergence de points de vue sur le sujet.