Vidéo- Ibrahima Baldé meurt en garde à vue à la brigade de gendarmerie

Un jeune, du nom de Ibrahima Baldé, est mort en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Médina Yoro Foulah, dans la nuit du 12 au 13 novembre dernier. Ressortissant gambien d’une trentaine d’années, il habitait le village de Yéro Egué. Interpellé par des agents de sécurité de proximité de Niaming, à la suite d’une dispute avec son grand-frère, il a été interpellé et conduit à la brigade de gendarmerie d’où il est passé de vie à trépas.

«De sérieuses allégations de torture»

Les organismes des droits de l’homme dont la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International, évoquent la piste de la torture : «De sérieuses allégations de torture et de mauvais traitements – des cris auraient été entendus dans la brigade de gendarmerie dans la nuit du 12 au 13 novembre – ont été recueillies par nos organisations auprès de personnes présentes sur place », signalent-elles dans un communiqué conjoint. Aussi, elles «exhortent les autorités à ouvrir une enquête indépendante pour faire la lumière sur les circonstances exactes du décès d’Ibrahima Diallo et de traduire en justice les personnes mises en cause ».
Une enquête ouverte, une autopsie ordonnée
Jointes au téléphone par Seneweb, des sources proches de la gendarmerie confirment la mort d’Ibrahima Diallo au cours de sa garde à vue, mais soutiennent que les agents de la gendarmerie n’ont perpétré aucun acte de torture sur lui. « Il a été acheminé au poste de Médina Yoro Foulah. Il était accusé d’avoir volé un cheval. Il était blessé lorsqu’on le remettait aux agents de la gendarmerie. Pourquoi le torturerions-nous ? La gendarmerie a ouvert une enquête et une autopsie est ordonnée », indique notre source.

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