L’histoire se passe à Thiès. Le couple B. D. et A. B. vivent des moments difficiles. A. D. est une domestique maltraitée, séquestrée et agressée verbalement dans une famille qui l’avait pourtant recueillie pour l’aider. L’époux raconte : « Il y a de cela 9 mois, ma femme est tombée enceinte. Dès qu’elle m’a parlé de la grossesse, je lui ai demandé d’arrêter le travail pour rentrer au village. Ses employeuses l’ont d’ailleurs congédiée, car elle n’était plus serviable. C’est alors qu’ une sage femme en retraite m’a demandé de la laisser chez elle tout en précisant que toutes les charges liées à son alimentation seront assurées par la maison sauf ses ordonnances que je dois acheter à chaque consultation prénatale. Mais, depuis qu’elle est dans la maison, elle travaille comme bonne alors que j’avais demandé à ce qu’elle cesse toute activité de peur qu’elle ait des problèmes avec son bébé. Un jour, ma femme m’a expliqué que la dame l’agresse verbalement, lui donne des coups de pied, et la traite de pauvre villageoise. Sa patronne m’a joint un jour au téléphone pour me dire que mon épouse a accouché et que je devais me présenter au domicile pour les frais de l’hôpital. Je lui ai remis à mon arrivée 50 000 francs Cfa. Et pourtant, mon épouse m’a affirmé qu’elle n’a jamais fait de consultations prénatales. A ma grande surprise, je suis venu lui dire que je devait amener ma femme au village puisqu’elle a un bébé, la dame a rétorqué que ce n’était pas possible, car elle doit d’abord attendre qu’elle ait une autre bonne avant de quitter la maison. Je suis vraiment dépassé par la situation et je demande de l’aide ».