À la fin du mois de septembre, une femme de 34 ans nommée Kathryn Mayorga, a affirmé dans une plainte déposée dans l’État du Nevada que Ronaldo l’avait sodomisée de force le 13 juin 2009 et avait exercé des pressions pour lui faire signer un accord financier la contraignant au silence. L’agression, qu’elle a également évoquée au cours d’une interview accordée au journal allemand Der Spiegel, se serait déroulée dans une chambre du Palms Hotel de Las Vegas.
Quelques heures après leur rencontre, Cristiano Ronaldo aurait demandé à la jeune femme âgée de 24 ans à l’époque de le rejoindre avec d’autres personnes, notamment dans le jacuzzi de sa suite. Celle-ci n’ayant pas de maillot de bain, il lui aurait proposé un short de sport et un T-shirt et l’aurait conduite à la salle de bain pour qu’elle puisse se changer.
UN VERSEMENT DE 375 000 DOLLARS
Après cette soirée, une « médiation privée » aurait été organisée entre des représentants de Ronaldo d’un côté, la plaignante, « déséquilibrée émotionnellement« , et son avocat de l’autre.
À l’issue de discussions décrites comme très éprouvantes pour la jeune femme par ses avocats, une transaction financière avait été conclue, accordant un versement de 375 000 dollars en échange d’une confidentialité absolue sur les faits présumés ou l’accord, ainsi que l’abandon de toute procédure.
Pour les avocats de Kathryn Mayorga, cet accord est nul et non avenu, notamment en raison de l’état psychologique de leur cliente à l’époque et des pressions exercées à son encontre. Des « abus de faiblesse sur personne vulnérable » qui visaient, selon la plainte, à stopper l’enquête et à soustraire le footballeur à d’éventuelles poursuites judiciaires.
Une équipe de « spécialistes de la protection de la réputation » engagée par Ronaldo aurait notamment menacé de diffuser des informations selon lesquelles la jeune femme avait sciemment eu une relation sexuelle avec le footballeur dans le but de le faire chanter.