Des élèves qui grimpent sur les véhicules, qui se bousculent le matin et l’après-midi pour avoir une place, qui courent à droite et à gauche sacs en bandoulière…ils veulent aller à l’école et sont obligés de taquiner la mort au quotidien.
Ces bouts de bois de Dieu se comptent par certaines et viennent généralement de Touba et des quartiers périphériques de Mbacké. Ils sont confrontés à un problème de transport. Leur supplice est infernal. Ils arrivent généralement en retard et perdent en moyenne 45 heures l’an. Le phénomène dure déjà déjà depuis une décennie et l’autorité joue à la spectatrice comme si ce drame ne le regardait pas. Dans ce reportage, victimes, patron d’école et Président de l’association des parents d’élèves expriment leurs regrets devant des images insoutenables. Ici, l’école rime avec cauchemar.