Une vidéo d’une ONG met en lumière les pratiques des garde-côtes libyens en mer Méditerranée. Sans coordination, ni réelle maîtrise d’une opération de sauvetage, la vedette libyenne abandonne à leur sort plusieurs migrants.
Intégralement filmée par l’ONG allemande Sea Watch, qui vient au secours des migrants en mer Méditerranée, la vidéo ci-dessous est édifiante. Migrants terrifiés qui se jettent à l’eau après avoir été secourus, mise en danger de la vie d’autrui, cohue, désorganisation, cris, l’intervention des garde-côtes libyens lors d’une opération de sauvetage en Méditerranée, a été vécue comme un fiasco par le navire Sea Watch, présent à quelques mètres de là au moment des faits.
Tout commence avec le signalement d’une embarcation de fortune en mer, le 6 novembre 2017. Rapidement, quatre intervenants sont sur les lieux : les garde-côtes libyens, l’ONG allemande Sea Watch, un navire militaire français et un hélicoptère militaire italien. Selon le protocole en vigueur, c’est au navire le mieux équipé de commander les opérations. En l’occurrence, ici, le Sea Watch.Mais les garde-côtes libyens restent sourds aux appels radio et prennent la décision, seuls, de lancer l’opération de sauvetage. La désorganisation est palpable. Les Libyens ne communiqueront pas une seule fois avec le navire Sea Watch. Ils ne répondront pas à leur requête mais hurleront dans leur radio des propos inaudibles et incompréhensibles.
Pendant plusieurs minutes, le Sea Watch reste à distance. Des migrants tombent à l’eau, s’accrochent comme ils peuvent à leur embarcation de fortune qui prend l’eau ou à l’échelle de la vedette libyenne. La plupart des rescapés se sont débrouillés seuls pour grimper sur le bateau libyen, sans gilets de sauvetage et sans aide. Les garde-côtes n’ont pas mis leur RIB (zodiac de secours) à l’eau. « Ils l’ont laissé sur le pont arrière pendant toute l’opération », déclare le SEA Watch dans un communiqué.
Tout commence avec le signalement d’une embarcation de fortune en mer, le 6 novembre 2017. Rapidement, quatre intervenants sont sur les lieux : les garde-côtes libyens, l’ONG allemande Sea Watch, un navire militaire français et un hélicoptère militaire italien. Selon le protocole en vigueur, c’est au navire le mieux équipé de commander les opérations. En l’occurrence, ici, le Sea Watch.Mais les garde-côtes libyens restent sourds aux appels radio et prennent la décision, seuls, de lancer l’opération de sauvetage. La désorganisation est palpable. Les Libyens ne communiqueront pas une seule fois avec le navire Sea Watch. Ils ne répondront pas à leur requête mais hurleront dans leur radio des propos inaudibles et incompréhensibles.
Pendant plusieurs minutes, le Sea Watch reste à distance. Des migrants tombent à l’eau, s’accrochent comme ils peuvent à leur embarcation de fortune qui prend l’eau ou à l’échelle de la vedette libyenne. La plupart des rescapés se sont débrouillés seuls pour grimper sur le bateau libyen, sans gilets de sauvetage et sans aide. Les garde-côtes n’ont pas mis leur RIB (zodiac de secours) à l’eau. « Ils l’ont laissé sur le pont arrière pendant toute l’opération », déclare le SEA Watch dans un communiqué.