Assane Diouf, »l’insulteur public » est arrivé à Dakar et serait directement cueilli par des policiers, ont confié à AZACTU, plusieurs individus rapatriés des Etats-Unis à lors de leur debarquement tard dans la nuit du mardi au mercredi.
Le tee short sur le visage, ce Sénégalais insiste pour ne pas être filmé. «Je ne veux pas de problèmes, je peux juste vous assurer qu’Assane Diouf était dans l’avion et qu’il a été cueilli sur le tarmac quand on nous mettait dans un bus », livre cet expatrié qui doit rentrer à Touba.
A son tour, un autre expatrié détale devant les caméras et confie plus loin qu’Assane Diouf était bel et bien dans l’avion qui les a amenés.
Un dispositif répressif
Les forces de l’ordre et les gardiens du parc ont bousculé les journalistes qui étaient à l’Aéroport pour les empêcher de filmer. «Nous avons reçu des instructions claires, personne ne filme ni avec son portable ni avec la camera », soutiennent-ils.
Il s’en est suivi des bousculades et des altercations entre eux et les journalistes stupéfaits du dispositif répressif mis en place à l’occasion.
»La presse a le droit de filmer »
L’avocat Me El H Diouf, présent sur les lieux, a invité la presse à continuer de filmer, selon lui, il n’y a aucune loi qui interdit aux journalistes de fumer l’aéroport. Tout ce dispositif montre que le gouvernement a peur. Assane Diouf n’est pas le premier insulteur, Moustapha Cisse Lô aussi l’est », a déclaré la robe noire.
Le rapatriement de 17 sénégalais ayant fait l’objet « d’ordonnances judiciaires définitives d’expulsion des Etats Unis d’Amérique » pour immigration illégale et deux (02) cas d’actes d’agression a été annoncé dans un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
Malgré l’annonce, leur arrivée s’est fait dans une totale opacité où tous les gendarmes, gardiens de parcs et surveillant ont empêché la presse de mettre la lumière sur l’arrivée de Assane Diouf dont l’arrestation immédiate était annoncée par la presse.
Assane Ndao (AZACTU.NET)
