Avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’information passe vite. Créer un site internet, une radio, un quotidien d’information ou une télévision, bref un organe de presse, devient facile. Le problème reste les ressources humaines nécessaires pour développer son activité, afin d’en tirer profit. Pour s’en sortir, les patrons de presse n’ont comme solutions que de chercher des individus, peut-être passionnées du métier, mais qui n’ont pas été formés. Ce, pour éviter les lourdes charges des émoluments des journalistes et des fiscalités qui leur incombent.
Cette pratique n’est pas sans dégâts, car ces individus sans formation, une fois recrutés, s’ils n’ont l’encadrement nécessaire, vont, sans doute, salir le métier, par méconnaissance des normes.
Au Sénégal, avec l’approche de la Présidentielle, les fake news inondent les médias. Différencier une fausse information d’une bonne devient très difficile. Ce qui a même poussé le Khalife général de Mourides à appeler les journalistes à plus de rigueur et d’éthique dans le traitement de l’information.
Ce lundi, traitant le thème « Violence politique au Sénégal », à l’émission « Waref », le chroniqueur Mamadou Ndoye Bane n’ a pas raté la presse. « Je vais publier la listes des vrais et faux journalistes… », dit-il; tout en appelant, lui aussi, au calme et à la sérénité, en ces périodes préélectorales.