La Fédération des syndicats de la santé (F2S) a déposé un préavis de grève le lundi 7 octobre, réclamant le respect d’accords déjà signés par le gouvernement. Elle critique également la gestion du ministre de la Santé, jugée trop axée sur la politique plutôt que sur les besoins sanitaires. La grève devrait débuter le 11 novembre, selon un communiqué de la F2S daté du 7 octobre.
La Conférence des leaders de la F2S a exprimé ses préoccupations quant à la situation socio-sanitaire du pays. Le communiqué accuse le ministre de la Santé de privilégier ses activités politiques aux dépens des défis du secteur. Il critique également ses collaborateurs, les accusant de manquer de direction pour une politique sanitaire accessible et économique. Le texte souligne que le titre ministériel est inutile sans compétence pour améliorer les indicateurs de santé.
La F2S dénonce également des tentatives d’affaiblir ses syndicats membres, un manque de réactivité sur les besoins des travailleurs de la santé et des retards dans le paiement des salaires des contractuels. Les revendications posées, déjà objet d’accords, sont toujours d’actualité, nécessitant uniquement une volonté politique.
Concernant les collectivités territoriales, la F2S affirme que ce secteur est en lutte depuis près de deux ans. Contrairement aux idées reçues, les travailleurs n’ont pas refusé les négociations et disposent même de solutions. Selon M. Seck, moins de 2 milliards par mois seraient nécessaires pour régler les problèmes des effectifs recensés.
Face à la persistance de ces problèmes, la F2S a lancé un nouveau plan d’action, incluant un préavis de grève, une tournée nationale et une marche prévue le 22 octobre. Une Assemblée générale est également envisagée dans toutes les régions. Outre la grève de 72 heures à venir, la rétention d’informations et le boycott des supervisions seront maintenus. Aucune action n’est exclue, y compris le boycott total des activités. Le gouvernement est exhorté à trouver des solutions rapides pour éviter un point de non-retour.