Depuis ce vendredi 28 décembre, le Conseil constitutionnel s’est attelé à vérifier les parrainages déposés par les candidats à la candidature de la présidentielle de février 2019. Les mandataires de Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Malick Gakou sont les premiers à passer cette épreuve terrifiante pour les candidats. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il nous est parvenu que les trois premiers ont vu leurs parrainages validés par les sages du Conseil constitutionnel. Malick Gakou qui doit passer cet après-midi va se soumettre à un exercice pour le moins sécurisé et transparent. Explications…
Dans un premier temps, les mandataires des candidats sont priés de se présenter au Conseil constitutionnel, accompagnés de leurs informaticiens. Une fois sur place, ils sont invités dans une salle aménagée pour accueillir les vérifications des parrainages.
Contrairement à ce qu’une partie de l’opinion croit, le décompte ne se fait pas à main levée. Le système est informatisé, informent nos sources. Lors du retrait des fiches de parrainage à la Direction des Elections, une clé USB a été remise aux mandataires aux fins d’inscrire numériquement, de façon parallèle leurs parrainages. C’est cette clé USB déposée par les mandataires en même temps que les cartons de parrainages qui sera inséré dans un un support informatique. En un rien de temps, confient nos sources, toutes les informations sont projetées sur un écran géant qui révèlent dans la foulée, aussi bien les parrainages valides que les invalides. Et les raisons du rejet des parrainages invalidés. Le double emploi peut être évoqué comme l’absence du parrain sur les listes électorales entre autres motifs.
S’ensuit une discussion autour des observations des plénipotentiaires des candidats. Le processus, renseignent nos sources, se déroule en moins de 10 minutes. Tout, sous la supervision des 7 sages, de la Société civile, des représentants du candidat (dont un informaticien). Les candidats qui n’ont pas obtenu 0,8% du fichier électoral, disposent de 48 heures pour remplacer les parrainages rejetés pour les causes évoquées plus haut.
Dakaractu