Elles maintiennent ainsi un rythme de croissance identique à celui des années antérieures, précise le rapport 2015-2016 de la CRSE, dont l’APS a obtenu une copie.
Sur la répartition géographique des ventes, le document signale que la consommation en zone urbaine et celle en zone rurale sont restées stables avec respectivement 86% et 14% de la consommation totale.
Selon ce rapport, la consommation des clients domestiques et des clients professionnels et industriels alimentés en BT, MT et HT ont progressé quasiment dans les mêmes proportions.
Ainsi, la structure de la consommation en 2015 et 2016 reste identique à celle des années précédentes.
En 2016, les usages professionnels représentent 54% de la consommation, alors que les usagers domestiques et l’éclairage public sont respectivement de 44% et 2%.
Quant aux charges d’exploitation, elles se chiffrent à 347 631 millions de francs CFA en 2015 contre 406 634 millions en 2014, soit une baisse de 15% qui résulte de la diminution des prix des combustibles.
Le document précise que les charges de combustible sont passées de 256 523 millions en 2014 à 181 636 millions en 2015, soit une diminution de 29%.
Cette situation a influé sur le résultat d’exploitation qui a fortement progressé pour se situer à 16 102 millions en 2015 contre 1785 millions en 2014.
Entre autres, les produits d’exploitation de SENELEC s’élèvent en 2015 à 363 733 millions de FCFA contre 408 418 en 2014, soit un recul de 11%, indique le rapport.
En outre, le rapport révèle qu’une nette amélioration de la qualité du service de SENELEC est notée en 2015 et 2016.
La demande non satisfaite (énergie non fournie) globale est passée de 44,0 GWh en 2014 à 37,3 GWh en 2015 et 30,2 GWh en 2016.
Toutefois, la norme assignée à SENELEC en matière d’énergie non fournie, de 0,3% de l’énergie vendue correspondant à 8,18 GWh en 2015 et 8,67 GWh en 2016, n’a pas été respectée.
aps