Utilisation de la Chloroquine : Macky Sall bénit la molécule…

Invité du 18h de la RFI, ce 17 avril, le chef de l’État Macky Sall a salué le travail du professeur Didier Raoult, notamment sur le traitement contre le covid-19 à base de la chloroquine.

« Je suis d’autant plus heureux que c’est un natif de Dakar, donc du Sénégal et je pense qu’il continue d’ailleurs de travailler avec nos scientifiques et nos médecins à travers ses laboratoires », a soutenu le PR qui croit que l’heure n’est pas à la contestation mais à l’urgence dans l’assistance des infectés.

« Je pense que quand on a une crise comme celle là, on doit  voir ce qui peut soigner les malades et après la polémique pourra se poursuivre. Naturellement, quand on est en urgence, on peut quand même se passer un peu de certains protocoles. Le résultat, c’est qu’il y’a des malades guéris et en grand nombre et cela c’est ce qui compte le plus », dira encore Macky Sall face aux journalistes français.

Le président de la République a, par la même occasion, magnifié les bienfaits de la chloroquine utilisée aujourd’hui dans le traitement des patients atteints de la pandémie du coronavirus au Sénégal. « L’utilisation de la chloroquine se fait en milieu médical. Il ne s’agit pas d’automédication. Les professionnels ont décidé d’appliquer cette molécule dès l’apparition des premiers symptômes avant qu’on soit dans les cas critiques. Pour le moment on a eu très peu de cas critiques », a expliqué l’autorité.

En un moment où on parle d’urgence sanitaire mondiale avec les ravages que font le covid-19, le débat peut certainement se poursuivre, mais le plus important c’est de guérir les malades, a relevé Macky Sall.

« La chloroquine a fait des résultats importants, je pense que si l’on considère les bienfaits de cette molécule par rapport au risque en Afrique, la balance pèserait plutôt du côté des bienfaits »,  a-t-il confié.

Pour étayer ses propos, le président Sall expliquera qu’en « Afrique on connaît bien la chloroquine à travers sa version nivaquinine que nous avons tous consommé en quantité pendant notre jeunesse dans les écoles. Pour les effets, nous avons un taux de guérison remarquable : le nombre de guéris a dépassé depuis le 12 avril le nombre de malades dans les hôpitaux et cette courbe progresse ».

Pour le chef de l’Etat, à terme, la guerre pourrait être gagnée si nous arrivons à maitriser l’autre problème majeur que nous avons, à savoir la contamination communautaire qui elle, ne relie pas le malade à des cas connus…

Avec Dakaractu

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