Le président brésilien Dilma Rousseff, a aussitôt condamné “toutes les formes de violence, d’intolérance et de la haine” après la mort de Cheikh Oumar Foutyou Diba, un sénégalais, qui a blessé et brûlé vif alors qu’il dormait dans la municipalité de Santa Maria, dans l’état de Rio Grande Sud.
Le président brésilien Dilma Rousseff a condamné lundi « tout type de violence, l’intolérance, la haine ou, » en référence au crime haineux commis contre un citoyen sénégalais Cheikh Diba.
“Je regrette profondément l’incident dans lequel sénégalais Cheikh Diba, qui a été brûlé pendant le sommeil sur le trottoir à Santa Maria (RS)”, a déclaré Mme Rousseff, via son compte twitter :
Dilma Rousseff @dilmabr
Lamento profundamente o incidente envolvendo o senegalês Cheikh Diba, q foi incendiado enquanto dormia na calçada, em Santa Maria (RS).
Elle a également dit que cet «acte criminel» sera étudié avec la plus grande célérité et que les responsables seront “sévèrement punis”.
Trois assaillants ont mis le feu à son matelas samedi alors qu’il dormait dans les rues de Santa Maria, dans l’Etat méridional de Rio Grande del Sur – une ville habitée principalement par des immigrés.
«Je déplore profondément l’incident », a déclaré le président sur Twitter, informant le crime sera étudiée par la police fédérale et le coupable « sévèrement punis. » Elle condamne sévèrement les attaques xénophobes contre les immigrés d’origine africaine.
Elle a souligné que la population du Brésil est principalement composé par des descendants d’immigrés, par conséquent, la tradition historique du Brésil est l’accueil et le respect des étrangers qui ont choisi de venir au Brésil « pour construire leur vie. »
Rappelons que le mois dernier, sept immigrants haïtiens ont été grièvement blessés dans des attaques d’armes à feu, et le maire de Sao Paulo a condamné l’agression comme un acte de xénophobie dans la plus grande ville du Brésil.
Ils ont été abattus par les assaillants qui criaient«Les Haïtiens, volent nos emplois! »
Signalons que le statut de réfugié a été refusé à Cheikh Oumar Foutyou Diba lorsqu’il l’avait sollicité après son entrée au Brésil en Décembre 2013. Il avait fait appel de la décision, et il était actuellement en cours de traitement par le ministère de la justice brésilienne.
Selon l’estimation officielle, le nombre de demandes de réfugiés a doublé au Brésil au cours des quatre dernières années, à partir de 4218 en 2012 à 8400 en Juin à 2015.
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