Les chauffeurs ont investi la nationale à hauteur du village de Ndiakhaté Ndiassane, pour exprimer leur colère, suite à l’impact subi avec les mesures restrictives liées à la prévention de la COVID-19. Des pneus ont été brûlés et il a fallu recourir à un important renfort de gendarmes, pour contenir les manifestants.
Les chauffeurs et apprentis ainsi qu’une masse de jeunes venus célébrer le magal de Kassou Rajab, sont sortis pour envahir les principaux axes de la ville sainte afin de manifester leur désarroi. Bloqués et voulant rentrer dans leurs différents lieux de provenance, certains s’engagent dans ce combat avec des jets d’immondices et autres pierres. Ces derniers, déplorant leurs difficiles conditions de vie, insistent pour la réouverture du transport afin de reprendre leurs activités de travail.
La ville sainte de Touba est le théâtre d’une vaste opération de résistance. Un mouvement initié par des chauffeurs, des apprentis et des jeunes de la ville sainte. Ces derniers ont bravé l’interdit pour affronter les forces de l’ordre. Ne voulant plus être cloîtrés entre quatre murs, ils se lancent à une résistance pour la reprise de leurs activités.
Ainsi, les policiers sont sortis pour contrecarrer le mouvement. Ce faisant, les chauffeurs et autres manifestants demandent à l’Etat de les laisser poursuivre leurs activités de travail. Et, un des journalistes, atteint par une pierre lors des manifestations, témoigne que certains jeunes sont fatigués de cette période d’oisiveté.
D’après lui, l’autorité doit discuter afin de trouver des solutions. Il semble comprendre que l’inactivité des populations pourrait être un motif suffisant pour affronter les forces de l’ordre et défier l’autorité.
VIDEO – Grève des transporteurs de Tivaouane: la route nationale barrée, des pneus brûlés…
Source :Leral.net