Urgent : Le bureau de l’Assemblée nationale convoqué en urgence ce vendredi

Le bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué de manière urgente ce vendredi 15 mars à 15h30, suscitant interrogations et spéculations sur les motifs réels de cette réunion imprévue. À l’heure actuelle, les détails concernant l’ordre du jour ou les sujets qui seront discutés demeurent inconnus, laissant place à diverses conjectures au sein de la sphère politique et médiatique.

Cette convocation intervient dans un climat particulièrement chargé, le même jour où la Cour suprême a rejeté le recours présenté par le Parti Démocratique sénégalaise (PDS) et ses alliés. Ceux-ci contestaient les décrets présidentiels récents relatifs à la convocation du corps électoral, un enjeu majeur dans le contexte politique actuel.

Des rumeurs persistent autour de l’éventualité que l’Assemblée nationale envisage des mesures radicales, telles que la dissolution du Conseil constitutionnel, avec pour projet de remplacer cette institution par une nouvelle Cour constitutionnelle. Cependant, aucune confirmation officielle n’a été apportée concernant ces allégations.

Parallèlement, d’autres sources évoquent la possibilité que la réunion urgente du bureau de l’Assemblée nationale soit liée à l’organisation d’une ‘retraite parlementaire’.

Il est important de noter que même dans l’hypothèse où le PDS et ses alliés, potentiellement soutenus par le pouvoir en place, réussissaient à dissoudre le Conseil constitutionnel via un vote de loi modifiant la Constitution, le Conseil constitutionnel aurait encore son mot à dire. Des députés prévoient de déposer un recours d’inconstitutionnalité auprès de cette même institution.

En cas de dissolution réussie du Conseil constitutionnel, les décisions préalablement prises par ce dernier resteraient en vigueur, notamment celles concernant les candidatures retenues pour les élections. Ces décisions, de nature juridique, sont essentielles pour garantir ce que l’on nomme la sécurité juridique.

Toutefois, entre le vote de la loi et le temps nécessaire pour que le Conseil constitutionnel statue sur sa validité, les élections présidentielles, prévues pour le 24 mars 2024, auront lieu. Le Conseil constitutionnel devra ainsi demeurer en fonction jusqu’à l’installation de la nouvelle Cour constitutionnelle, laissant peu de temps pour entreprendre des actions conformes à la Constitution avant le scrutin présidentiel.

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