C’est à une terrible réalité que vont devoir faire face les populations des Iles Caronnes et Ilblis. Au moment où ces lignes vous parviennent, les frères et neveux et du Sergent Fulbert Sambou viennent de quitter la morgue de l’hôpital Principal de Dakar. Après plusieurs va et vient entre l’ex-CTO, l’UHO et l’hôpital Principal de Dakar, la famille du militaire a pu finalement reconnaitre un des corps qui leu a été présenté comme étant celui de l’agent de la DNR.
Le doute n’est plus permis. L’un des corps repêché, hier, par les Sapeurs Pompiers au large du Cap Manuel et transporté d’abord au CTO ensuite à l’hôpital militaire de Ouakam avant de finir son voyage dans les morgues de l”hôpital Principal de Dakar serait bien celui du Sergent militaire Fulbert Sambou. Engagé volontaire, Fulbert Sambou a rejoint les rangs le 1er mars 1998. Avec honneur et bravoure, il a servi dans plusieurs corps de l’armée avant d’arriver à la Délégation Nationale du renseignement.
Courtois, discret et très dévoué à la Nation, ce natif de Niomoune -dans le quartier d’Essagholou- est le second militaire, natif de cette ile des Caronnes et des Ilblis, a avoir perdu la vie en pleine jeunesse. Avant lui et en mai dernier, c’est un fils de ce même village qui a été mort sous les couleurs nationales. Grégoire Diatta d’Ouback avait été retrouvé mort alors qu’il participait à un test du GIGN. “Il se portait bien et tout le monde a été surpris de le découvrir mort.” Avait confié à Kéwoulo des sources villageoises.
Ce soir et avec l’identification formel du corps de Fulbert Sambou par des membres de sa famille,- Frédérick et René-, c’est une longue période deuil qui commence pour les populations. Entourée des siens, son épouse, O. Diatta résidant à Djibok, à Ziguinchor, est en route pour retrouver les siens à Dakar. En attendant que les Sambou se retrouvent autour de leur défunt fils, le mystère continue d’entourer la disparition de l’Adjudant-chef Blaise Badji