Vendredi dernier, nous écrivions qu’à la suite d’une audition conduite par les redoutables limiers de la Division des investigations criminelles (DIC), les deux gardes du corps de Cheikh Amar, Bouba et Magaye, qui avaient menacé de mettre fin à la vie de Serigne Diagne de Dakaractu, avaient bénéficié d’un retour de parquet.
A la satisfaction générale de grandes figures de la société civile et des millions de patriotes anonymes qui surveillent l’affaire comme du lait sur le feu, ces deux proches du milliardaire viennent d’être placés sous mandat de dépôt pour les faits susmentionnés. Il nous est revenu qu’ils seront présentés devant le juge mercredi prochain.
Pour mémoire, il y a de cela quelques jours, Dakaractu a révélé l’existence d’un dossier à la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) concernant Cheikh Amar, qui aurait touché une rétro-commission de 12 milliards de F Cfa, après l’octroi d’un contrat d’exploitation du zircon et de l’or sénégalais à la société MDL (Minéral Deposit Limited Sénégal).
Au lendemain de ces révélations, Modou Amar, le frère de Cheikh qui est activement recherché par la DIC, a joint Serigne Diagne au téléphone pour l’injurier et proférer des menaces de mort à l’endroit de celui-ci. C’est sur ces entrefaites que Magaye et Bouba ont, à leur tour, repris les mêmes injures et menaces de mort formulées par Modou Amar.
Modou Amar, le frère du milliardaire, enfonce la bande : « Quiconque s’attaque à Cheikh Amar, Je le … »
Dans cette vidéo publiée ce soir en exclusivité par notre confrère Dakar 7, Modou Amar, le frère de Cheikh au physique de djihadiste, qui est en cavale depuis que la police a ouvert une enquête sur ces injures et menaces de mort présumées, jure de « corriger » Serigne Diagne de Dakaractu, une fois qu’il le croise sur son chemin.
« J’ai ta photo avec moi (parlant à Serigne Diagne). Je te reconnais très bien. J’ai offert ma vie en adiya à Cheikh Amar. La DIC (Division des investigations criminelles) peut venir me chercher. Je ne me cache pas. Je suis prêt à mourir pour défendre Cheikh Amar. On peut même d’ores et déjà choisir le lieu où on va m’enterrer. A Ndiarème (Diourbel) ou ailleurs…Quiconque s’attaque à Cheikh Amar s’attaque à moi et je lui ôterai la vie tôt ou tard », menace Modou Amar.
Enfonçant un coin dans l’arc, il persiste et signe : « Je suis bien l’auteur des menaces de mort contre Serigne Diagne et ces menaces n’épargnent pas non plus ceux qui ont écrit l’article en question. Je n’ai pas appelé Serigne Diagne à partir d’un numéro privé. Mon numéro est le 77 622…».
Ne dit-on pas que l’aveu est la reine des preuves ?