Après l’installation de “Yewwi Askan Wi”, la grande coalition pour faire face au régime de Macky Sall, Ousmane Sonko doit aussi régler les guerres de positionnement au sein de son parti, le Pastef. A l’approche des élections locales, le président Sonko doit faire taire les égos dans ses rangs. En effet, depuis quelques semaines la situation qui prévaut à Pastef Golf Sud est délétère.
Selon les informations parvenues à Senego, cinq (5) candidats ont été choisis pour la primaire au sein du parti Pastef dans la zone Golf Sud. Ibrahima Ndao, Alioune Diack, Mamadou Ndiaye, Ousmane Diatta, Khadija Mahecor Diouf sont les potentiels représentants de Pastef pour les prochaines locales dans la commune de Golf Sud. Deux (2) des cinq (5) candidats à la primaire du parti à savoir Ousmane Diatta et Mamadou Ndiaye ont été éliminés sur des “critères artificielles” en “flagrante violation” des textes du parti. Ensuite, Alioune Diack s’est retiré pour soutenir Khadija Mahecor Diouf. Ibrahima Ndao et Khadija Mahecor Diouf sont donc officiellement en lice pour la primaire du parti. Une décision qui met en émoi les membres de Pastef Golf Sud.
Selon toujours nos informations, les textes du parti stipulent que les délégués ont le droit de vote en cas de primaire ou de congrès. Et pour être délégué, il faut être président ou avoir crée une cellule d’au moins 25 personnes”, stipulent les textes du parti.
“Le président du comité électoral mis en place a supporté de façon fragrante la candidate Khadija Mahecor Diouf. Ils se sentent menacer, car ils vont perdre lors da la primaire, ils ont inventé des critères tout en négligeant les textes du parti. Ainsi il y a une tension au sein de Pastef Golf Sud puisqu’ils ont éliminé 7 cellules légalement constituées car elles sont défavorables à leurs candidate Khadija Mahecor Diouf. Si ces Cellules sont prises en comptes, le candidat Ibrahima Ndao peut remporter l’élection”, précise notre source.
Suffisant pour les membres de Pastef Golf Sud de réclamer l’arbitrage des instances de Pastef et particulièrement celui du président Ousmane Sonko. “La primaire devant se tenir ce mercredi 15 septembre n’aura plus lieu vu la tension et les défaillances notées. Nous appelons Ousmane Sonko et des cadres de notre parti à intervenir afin d’éviter le pire et un spectacle désolant aux yeux de nos adversaires politiques”, conclut il.