Donald Trump a reconnu mercredi « officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël », rompant avec des décennies de diplomatie américaine et internationale. Le président américain a revendiqué « une nouvelle approche » sur le conflit israélo-palestinien, assurant tenir une promesse que ses prédécesseurs ont « échoué » à respecter.
« Il est temps d’officiellement reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël », a-t-il lancé lors d’une brève allocution depuis la Maison Blanche au cours de laquelle il a insisté sur sa volonté de simplement reconnaître « une réalité ». « Les Etats-Unis restent déterminés à aider à faciliter un accord de paix acceptable pour les deux parties », a-t-il ajouté. « J’ai l’intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sceller un tel accord », a-t-il encore dit au pupitre, debout devant un portrait de George Washington.
Défendant une décision qui aurait dû être prise « depuis longtemps », Donald Trump a aussi égratigné ses prédécesseurs qui « n’ont pas fait ce qu’ils avaient dit », peut-être selon lui par manque de « courage ».
Toute reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël est un casus belli pour les dirigeants palestiniens, qui revendiquent Jérusalem-Est, occupée puis annexée par Israël, comme la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Avant même son discours, des dirigeants du monde entier avaient appelé le locataire de la Maison Blanche à peser ses mots et mesurer les conséquences de ses actes, tant Jérusalem est un chaudron diplomatique.