Le pouvoir rend fou, a-t-on coutume de dire. On peut le croire au regard de la « folie » du ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Lui qui a baptisé ses enfants entre son Fouta natal et Dakar en locataire, même quand il était le secrétaire de Me Mbaye Jacques Diop, n’a pas hésité à faire voyager sa deuxième épouse à Paris pour qu’elle y accouche.
Comme si à Dakar, où celle-ci a eu son grand enfant, il n’y a pas de clinique compétente. C’est à se demander s’il croit à la « gouvernance sobre et vertueuse », que prône son mentor. Mais en lieu et place de se ressaisir après avoir semé cette première mauvaise graine, Abdoulaye Daouda a tenu au baptême de ses jumelles dans la clinique du 14ème arrondissement de Paris, en y recevant des notabilités religieuses et en présence de son frère, qui n’est personne d’autre que le Consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo. Ceux qui dénoncent de prolongement de la bamboula et du népotisme n’ont pas du tout tort de ruer dans les brancards ; surtout pour qui sait qu’Abdoulaye Daouda, premier flic du pays, est censé donner au premier rang le bon exemple. Mais sa notaire Tamaro, bonne viveuse, le lui a fait oublier. Un complexe manifeste, qui chagrine même sa première épouse et mère de ses grands enfants.
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