Les étudiants de l’UFR Sciences juridiques et politiques de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont entamé, depuis hier, une grève de la faim pour une durée illimitée. Ils réclament «des notes que leur ont illégalement refusées l’administration universitaire».
«Au premier semestre, ils ont affiché des notes avec des omissions. On avait des notes dans certaines matières et non dans d’autres. Nous avons par la suite fait recours pour que des rectifications soient apportées mais il n’y pas eu de suite. Maintenant ils veulent que les étudiants qui sont victimes de ces omissions aillent en rattrapage comme si de rien n’était. C’est ce qu’on refuse catégoriquement», argue Gorgui Malick Niang, étudiant en Licence 2.
A en croire l’étudiant, ses amis et lui, s’étaient d’ailleurs présentés le jour où les rattrapages éraient programmés. «Mais à 8 heures les délégués d’étudiants se sont présentés et nous ont fait sortir des lieux car ils devaient y tenir une Assemblée générale et c’est de leur droit. Par la suite ils ont décrété une grève de 72 heures », précise-t-il.
Gorgui Malick Niang avance aussi que «cela n’a pas réglé le problème car l’administration a affiché d’autres résultats, considérant que les rattrapages ont été déjà faits et tous les étudiants concernés ont eu zéro et, par conséquent, n’ont pas validé les matières concernés.»
Les étudiants de l’UFR Sciences juridiques et politiques de l’université Gaston Berger qui risquent de doubler une année si rien est fait, exigent leurs notes au prix de leur vie. Ils ne comptent pas faire de rattrapages au second semestre si le problème du premier semestre n’est pas réglé. Ils ont entamé une grève de la faim pour une durée indéterminée.
