Invraisemblable mais vrai. Si à Dakar, les étudiants sont trimbalés de quartier à quartier pour trouver une salle en mesure de les accueillir, à Ziguinchor, le spectacle est tout autre et est des plus désolant.
Si l’on en croit les responsables de la section Université Assane-Seck de Ziguinchor (UASZ) du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), les étudiants de Dakar sont bien lotis comparés à ce que vivent leurs camarades de Ziguinchor.
«La léthargie tant décriée depuis ces dernières années règne toujours en maître à l’UASZ. Les conditions de travail se sont dégradées à un niveau jamais égalé », déclare, à l’APS, le secrétaire général du SAES/section UASZ.
Pis, Oumar SALL de faire observer que « les amphithéâtres n’existent pas à l’UASZ. Le toit de l’unique amphithéâtre menace de s’écrouler. Nous travaillons dans des conditions d’insécurité extrême. Nous faisons la plupart des cours dans des conteneurs (…), avec tout ce que cela implique comme chaleur accablante, défaut d’étanchéité et vétusté du câblage électrique».
Le syndicaliste, qui ne s’arrête pas à ces observations, indique que si rien est fait, ils vont «croiser les bras lors la prochaine rentrée ».