Le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom, a donné l’assurance que son organisme continuera à accompagner les plus hautes autorités nationales dans leurs efforts pour une meilleure santé des populations.
‘’Nous repartons satisfaits par les progrès que nous avons constatés et qui sont faits dans le domaine de la santé maternelle, infantile, même si nous avons aussi pu nous rendre compte de l’ampleur des défis qui restent à relever’’, a-t-il dit au terme d’une tournée dans la région de Saint-Louis.
Mabingué Ngom, qui effectue une visite officielle de cinq jours au Sénégal, s’est rendu dans la commune de Saint-Louis ainsi qu’à Ross Béthio et Richard-Toll, afin de s’enquérir des interventions de l’UNFPA dans le domaine de la santé de la reproduction des adolescents jeunes (SRAJ), la santé maternelle et la planification familiale.
Il a déclaré que l’accompagnement des autorités locales implique un effort collectif, notamment av ec l’amélioration des dépenses publiques pour la santé. C’est quelque chose d’‘’indispensable’’, a-t-il estimé.
‘’Il faut également une amélioration de l’efficacité des dépenses et une contribution beaucoup plus importantes de tous les acteurs. Donc, pas seulement l’Etat, mais des populations elles-mêmes, du secteur privé pour faire face aux besoins pressants en matière de santé, mais surtout de la santé maternelle et infantile’’, a-t-il préconisé.
D’après lui, ces besoins portent principalement sur l’amélioration de la couverture, l’amélioration de la qualité, le renouvellement des équipements et le renouvellement des infrastructures.
‘’Je crois que si nous nous y mettons tous, nous aurons la possibilité de faire face au taux assez élevé de mortalité maternelle et néo-natale que nous avons pu voir sur le terrain’’, a-t-il dit, soulignant qu’il est possible d’améliorer de façon significative la couverture des services.
D’après lui, l’Etat seul ne peut pas y parvenir, et il lui faudra mener des actions beaucoup plus agressives d’allocation de ressources pour faire reculer la maladie, la souffrance et la mort dans cette partie nord du Sénégal.
‘’Nous devons apprécier les progrès qui sont en train d’être faits, mais également et surtout réfléchir ensemble sur ce que nous pouvons faire individuellement et collectivement pour améliorer ce que nous faisons au Sénégal’’, a encore expliqué Mabingué Ngom.
Il a magnifié l’engagement des parlementaires Mously Diakhaté et Anta Sarr qui ont accompagné la mission, de même que ceux de Lucien Kakou, directeur régional de la Fédération internationale pour la planification familiale, ainsi que la représentante-résidente de l’UNFPA au Sénégal, Andréa Wojnar Diagne.
