Une scène insolite se produit sur Gabon TV:Le lieutenant bouche fermée »je suis foutu, oh la la. je suis mort ».

Une scène insolite s’est produite  à la télévision gabonaise. Le lieutenant Christel Marien Moussodji a lu un communiqué d’annonce du prochain concours spécial d’entrée au Prytanée Militaire de Libreville. Malheureusement pour lui, dans le communiqué il a fait sortir une phrase génante.

Une scène insolite s’est produite, hier lundi 23 mai 2016. En effet, au cours du journal télévisé, le chef de service relations publiques et communications au Prytanée Militaire de Libreville a faitune grosse bourde. Au cours de son communiqué il a appelé les parents à inscrire leur enfants Prytanée Militaire de Libreville car cette école évolue « dans un environnement épargné des grèves », faisant allusion à l’école publique.

Comme pris d’un soudain malaise, le militaire bouche fermée comme apeurés à lâché sous le regard pantois de la journaliste:  « je suis foutu, oh la la. je suis mort ».

Malgré l’instance de la présentatrice qui, à plusieurs reprises s’attardera à promulguer des conseils pour la poursuite de la lecture, le lieutenant a refusé de parler, interrompant ainsi son intervention.

Pour certains observateurs, s’il continuait son discours dans le calme, personne n’aurait fait attention a sa bourde.

Rappelons que le système éducatif gabonais est malade depuis quelques semaines. Les salariés du public et du privé ont entamé, lundi 23 mai 2016, une grève générale d’une semaine et dans tous les secteurs au Gabon, à l’appel de la coalition syndicale Dynamique unitaire.

Il a été interdit aux médias publics de ne diffuser sur l’étendue du territoire aucune information relative à cette grève.

Les grévistes exigent « le paiement immédiat de la prime d’incitation à la performance », instaurée par le gouvernement en 2014, le paiement de nombreux rappels de soldes et l’annulation d’une loi récente instituant l' »avancement exclusif au mérite ». Ils dénoncent aussi l’emploi abusif de main d’œuvre non permanente, au statut très précaire, comme les journaliers et les contrats courts.

 
K.O.

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