La Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) table sur une production de 750 800 tonnes de riz en 2017 dans la partie nord du pays, a annoncé mardi Seyni Ndaw, adjoint du directeur général de la structure.
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« Au chapitre de la mise en valeur agricole, les perspectives de productions pour la filière riz sont de l’ordre de 750 800 tonnes », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie de présentation de vœux du nouvel an au personnel de la SAED.
Ces perspectives de production entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR). Celui-ci ambitionne notamment de permettre au pays d’atteindre une autosuffisance du produit à travers la production de 1, 6 millions de tonnes de riz dès 2017.
La vallée du fleuve Sénégal occupe une place importante dans la réussite de ce programme. La production de riz dans cette zone nord du pays devrait couvrir 57 % des besoins nécessaires à l’atteinte de cette autosuffisance.
Des dizaines de milliards de francs ont été ainsi injectés depuis 2014 dans cette zone en terme de subvention aux producteurs à travers les aménagements hydro agricoles, la fourniture de semence, la réduction des coûts de l’électricité, la fourniture d’équipements et de matériel agricole, le financement de la commercialisation du riz entre autres.
Le volume financier total des projets et programmes en cours dans la vallée du fleuve Sénégal, en termes de valeur monétaire est estimé à plus de 170 Milliards de francs, selon la SAED.
« Ces actions sur la base productive ont eu leur impact sur la mise en valeur agricole. En 2016, malgré les difficultés, rencontrées en hivernage, la filière a enregistré, en termes d’emblavures, 69 015 ha avec une production record obtenue en riz paddy de près de 472 000 tonnes, contre 438 337 tonnes en 2015 et 430 972 tonnes en 2014 », indiqué le DGA de la SAED.
Selon lui, la valorisation primaire en 2016 des productions rizicole et maraîchère, en termes de chiffres d’affaires, est estimée à 90,6 milliards de francs CFA dont 59 milliards de francs pour le riz et 31,6 milliards pour les cultures maraîchères.
« Ces importants résultats engrangés durant l’année agricole 2016, témoignent à suffisance, des innombrables potentiels dont regorgent la vallée du fleuve Sénégal, qui est une zone agro-écologique, apte à promouvoir une agriculture intensive et compétitive », a fait valoir M. Ndaw.