Dani Mathers, une mannequin de 30 ans qui a posé pour Playboy, risque 6 mois de prison après avoir humilié une femme sur Snapchat.
- Playmate de mai 2015, elle risque de regretter d’être accro aux réseaux sociaux. La jeune femme a pris l’habitude, comme tant d’autres personnes sous les projecteurs, de photographier tout et rien pour alimenter les réseaux sociaux, or, elle a bien dérapé l’an dernier.
La Playmate était dans les vestiaires de sa salle de sport à Los Angeles lorsqu’elle a croisé une septuagénaire en train de se doucher. Une scène banale qui dérape lorsque Dani prendre une photo à l’insu de la femme, tout en la publiant sur Snapchat avec la mention suivante « Si je ne peux pas me l’enlever de la tête, vous ne le pouvez pas non plus. »
Ce sont des milliers de personnes qui la suivent sur les réseaux sociaux, alors il n’y a rien de surprenant à ce que cette photo fasse le buzz. Toutefois, nombreux sont les internautes trouvant l’attitude de Dani intolérable et elle est rapidement dénoncée aux autorités.
Le procès est actuellement en cours et s’achèvera le 26 mai, fixant la Playmate quant à son sort, elle risque 6 mois de prison ainsi qu’une amende de 1 000$. Toutefois, le lendemain de sa publication, elle a été mise à pied de son poste d’animatrice à la radio KLOS et interdite à vie d’abonnement chez LA Fitness, où l’incident s’est produit.
Étant accusée d’atteinte à la vie privée, on lui reproche d’avoir enfreint une loi californienne interdisant de filmer ou photographier une « personne identifiable dans une maison, un vestiaire ou une cabine de bronzage sans son consentement. »
Dani s’est toutefois justifiée, expliquant que ce cliché était destiné à une amie et qu’elle s’est trompée de touches. Elle considère la loi ambigüe et dit que la femme n’est pas identifiable. La jeune femme est prête à tout pour éviter la prison, affirmant à la cour vouloir aller parler aux adolescents dans les écoles à propos de l’humiliation et ses répercussions. Cependant, les procureurs lui ont fait remarquer que ces tentatives ne fonctionnaient pas, sachant pertinemment qu’elle ne s’est jamais excusée auprès de la septuagénaire.
Avant de se retirer des réseaux sociaux, elle a publié sur Twitter : « Je prends l’entière responsabilité des erreurs que j’ai commises et je continuerai de m’aimer et d’aimer les autres… Je vous le souhaite à vous aussi. »
Bien sûr, depuis elle a réactivé ses comptes et partage de nouveau des clichés de son quotidien et tente toujours de se justifier, effrayée par la prison.
« J’aime le corps féminin et je sais que le body-shaming (moqueries sur le corps) est mal (…) et ce n’est pas le type de personne que je suis. La photo a été prise à côté d’une conversation privée avec une amie et comme je suis nouvelle sur Snapchat je n’ai pas réalisé que je l’avais postée en public, et c’était une énorme erreur. Je sais que j’ai déçu beaucoup de personnes mais s’il vous plait croyez-moi, ce n’est pas le genre de personne que je suis. »
La suite, le 26 mai.