Une fille, une bombe et une mosquée, Boko Haram signe un nouvel attentat

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Hier le campus universitaire de Maiduguri a connu un attentat. La ville de Maiduguri est la capitale de l’Etat de Borno qui se trouve au nord Est du Nigeria. D’après les témoins et certaines autorités cette attaque est l’œuvre de Boko Haram.

La fille, responsable de ladite attaque, aurait choisi l’heure de la prière pour faire son coup. Elle a mis la bombe dans la mosquée quand les fidèles accomplissaient leur devoir envers le créateur. Les autorités ont vite fait le lien car Boko Haram est habitué à utiliser des femmes pour leurs attentats.

Le porte-parole de la police, Victor Isuku revient sur les faits, « c’est aux environs de 05 heures que la fille, l’engin explosif attaché à son corps, a pénétré dans l’enceinte d’une mosquée se trouvant à l’intérieur de l’université, pour ainsi le faire sauter. Quatre personnes dont un professeur et le deuxième kamikaze ont été tués. Une explosion qui a entraîné des blessures graves avec 15 personnes grièvement touchées».

Un autre témoin non loin de la mosquée déclare avoir «couru jusqu’à l’université qui n’est pas loin de ma maison. Quand je suis entré dans la mosquée c’était le chaos. Trois personnes gisaient mortes dont une fille. Le corps de la fille fut affreusement mutilé».

Ce groupe de Boko Haram montre aux autorités que le mouvement est plus que jamais actif contredisant le président nigérian qui disait «avoir combattu Boko Haram» dans une déclaration en Décembre. Dans le message livré, il annonçait avoir chassé le groupe djihadiste de son dernier bastion.

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