Domicilié au quartier Dalaba, âgée de 35 ans, Sira Diatta est au centre d’un scandale sur les réseaux sociaux. Alors qu’elle tirait des ficelles au départ de cette affaire de mœurs, elle a actuellement besoin d’un bon avocat pour espérer se tirer d’affaire. Décider a régler son problème avec son mari infidèle et sa copine élève en classe de Tle et âgée de 20 ans, Sira n’a fait que s’embourber dans un sac de nœud. Au point de se faire arrêter. L’enseignante va ainsi apprendre cette leçon : il est formellement interdit de publier les photos nues d’autrui à travers le Net. C’est le péché qu’elle a commis et pour lequel, elle est en frictions avec la justice.
Mariée à Sirina Cissokho, technicien à la senelec de Kédougou, l’enseignante qui fouillait le téléphone portable de son mari, a failli s’évanouir, quand elle est tombée, un jour sur la photo de cette élève, en tenue d’Ève. Convaincue que son mari la trompe avec cette nymphe de 20 ans et ne voulant nullement laisser passer l’affront, l’enseignante mue en vengeresse. Elle publie la photo de l’élève en position compromettante, dans le réseau social Facebook. Le post fait le tour de Kédougou, obligeant sa rivale, informée de cette singulière vengeance, à raser les murs. Mais voulant que cette injustice ne soit impunie, elle s’arme de courage et affronte le jugement de la « rue publique », en sa défaveur. Le mardi 19 juillet, elle porte plainte contre X, puis-qu’ignorant, alors l’auteur dudit post. Sira est ainsi désigner comme l’auteur de ce post sur Facebook. Le seul lien entre les deux, était le technicien. Mise aux arrêts et conduite dans les locaux du commissariat, elle nie les faits dans un premier temps, mais finit par craquer.
Au terme de sa garde à vue, elle a été déférée, hier jeudi 21 juillet, devant le procureur de la république, malgré tout interventions. Sous mandat de dépôt, elle sera jugée prochainement, pour traitement déloyal de donnés à caractère personnel et fraude dans un compte privé.
L’obs
