C’est la tristesse et la consternation à la maison familiale du député Ndèye Fatou Diouf, sise à Yarakh. Un incendie s’y est déclaré, dans une chambre, et a fait une victime. Assane Ndiaye, âgé de 61 ans, n’a pu se sauver face à la furie des flammes.
La maison mortuaire ne désemplit pas. Les gens affluent pour présenter leurs condoléances. Des femmes, assises sur des chaises en plastiques à l’entrée de la maison, devisent lentement. Les hommes occupent la cour. Certains lisent le coran, tandis que d’autres égrènent, silencieusement leurs chapelets. A quelques encablures, des femmes préparent le « Ndogou » pour les musulmans qui observent le jeun en ce mois bénis du ramadan. L’ambiance de deuil est pesante mais on n’entend pas de pleurs. Ici, les gens gardent leur calme et remet tout entre les mains de Dieu. Stoïquement.
Ousmane Diouf, le doyen de la maison, nous explique les circonstances dans lesquelles l’incendie s’est déclaré. « L’incendie est causé par court-circuit. Le défunt était malade depuis très longtemps. Il avait fait un accident vasculaire cérébral et était cloué au lit. Quand l’incendie s’est déclaré, il ne pouvait pas bouger encore moins crier au secours » , a raconté Ousmane Diouf qui renseigne que le défunt partageait sa chambre avec l’un de ses fils mais ce dernier était absent des lieux au moment de l’incendie.
« On a été alerté par les flammes. Nous nous sommes accourues pour le sauver mais malheureusement, l’irréparable s’était déjà produit. Nous avons alerté les gendarmes de la localité qui se sont rappliqués dare-dare sur les lieux. Ils ont fait les constatations », indique-t-il. Le corps sans vie d’Assane Ndiaye est l’hôpital le Dantec pour les besoins de l’autopsie avant son inhumation. Cependant, force est de reconnaître que les témoignages sur le défunt sont unanimes. Assane Ndiaye est décrit comme une personne pieuse, généreuse et serviable.