La mesure de protection des enfants à travers leur retrait de la rue a été «bien accueillie par toute la population, ainsi que la communauté internationale, notamment l’Union africaine, qui a promptement adressé ses encouragements au gouvernement, tout en appuyant l’équipement de l’Unité mobile de protection, logée au sein de la direction par l’octroi de deux minibus», a soutenu le directeur des droits, de la protection de l’Enfance et des groupes vulnérables.
A cet effet, «nous avons saisi tous les ministères sectoriels et les acteurs non étatiques, la société civile, pour leur implication effective, confie Niokhobaye Diouf, dans un entretien au quotidien Lobservateur de ce samedi.
«Avec le concours de la brigade des mineurs, nous avons entamé les premières opérations de terrain », ajoute-t-il.
Dans le cadre des mesures d’accompagnement, nous avons appuyé l’ensemble des daaras et des familles, avec des allocations financières et des denrées alimentaires pendant six mois au terme desquels, chaque daara a reçu une subvention de cinq cent mille francs Cfa et les familles une attestation de Bourse de sécurité familiale pour cinq ans, avec une couverture maladie, explique le cadre du ministère de la Femme et de la famille.
Parallèlement, conclut-il, nous avons élaboré un programme cadre, estimé à quatorze milliards Cfa pour l’éradication de la mendicité sur tout le territoire national, en phase de recherche de financement auprès des partenaires financiers.
La protection de l’enfance déclare avoir effectué, au total, près de soixante-dix opérations avec la brigade des mineurs, sanctionnées par le retrait de 1411 enfants, garçons et filles, de nationalités diverses, depuis le 30 juin 2016, à la date du 28 février 2017.