Il se nomme Ammar Alwaely. Envoyé spécial à Mossoul, ce journaliste a été visé par un tir de sniper de l’Etat Islamique.
L’homme de média a eu beaucoup de chance ! Il était visé directement par un sniper de l’Etat Islamique. La balle a dévié de justesse avant de toucher la GoPro du journaliste qui a explosé.
Owen, l’un des membres de l’équipe qui se trouvait sur les lieux témoigne « Au début, je n’ai pas vraiment compris ce qu’il se passait. Je suis tombé par terre et je n’ai pas pu voir tout de suite si Ammar allait bien ». « Alors que j’allais me cacher derrière notre véhicule, j’ai eu le temps de me retourner et j’ai vu que la balle avait touché la vieille GoPro que je lui ai donnée il y a de ça quelques jours. Elle a explosé en 1,000 morceau, il y en avait partout. Le plastique a même coupé sa lèvre. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il aurait suffi d’un centimètre de plus vers la gauche ou la droite et c’est son cœur qui aurait été touché » Poursuit-il.
Après s’être assuré que le tireur était parti, Ammar Alwaely, sans que ses jours ne soient en danger, a été conduit à l’hôpital pour des examens. Il a tenu à remercier son ami qui lui a donné la caméra et lui a demandé d’aller lui en chercher une autre.
Après avoir échappé de peu à la mort, le reporter a souhaité retourner sur les lieux du drame afin de terminer son reportage. Une attitude courageuse et suicidaire qui force bien évidemment l’admiration.