Un homme d’affaires influent au cœur de la vente de la maison du président de l’Assemblée nationale

Les récentes déclarations d’Ousmane Sonko sur la dilapidation du patrimoine public par l’ancien régime continuent de faire du bruit. Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a révélé que « la maison destinée à loger le président de l’Assemblée nationale a été vendue ». Une affirmation qui a trouvé écho dans des documents consultés par Senego, confirmant non seulement la vente, mais aussi le rôle d’un homme d’affaires sénégalais très connu dans cette transaction.

Selon les documents judiciaires, la propriété en question a été acquise par la SCI D**, une société immobilière dirigée par une figure influente du milieu des affaires sénégalais. Cet homme d’affaires, dont le nom reste à ce stade confidentiel, est une personnalité bien connue du public pour ses nombreuses réalisations et sa proximité avec certains cercles politiques. La société immobilière, propriétaire du bien, a poursuivi l’État du Sénégal pour non-respect des accords contractuels liés à l’échange initialement prévu entre les deux parties.

Une bataille judiciaire tranchée en faveur de la société

Les litiges entourant cette vente ont conduit à une procédure judiciaire, aboutissant à une décision rendue par le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Le 13 mai 2024, le juge des référés a confirmé que la SCI D**détenait les droits exclusifs sur la maison, située sur la Route de la Corniche à Dakar. Le tribunal a ordonné à l’État de restituer immédiatement le bien immobilier. Cette décision a été exécutée le 8 août 2024, comme l’atteste un procès-verbal signé par un huissier de justice à Dakar.

Le document précise que les clés de la propriété ont été remises par les représentants de l’État à l’huissier, conformément à la décision de justice. Ce dénouement met en lumière les manquements de l’administration précédente, accusée d’avoir enfreint les termes du contrat initial avec la SCI D**.

La participation d’un homme d’affaires de premier plan dans cette affaire soulève des interrogations sur les relations entre certains acteurs privés et l’ancien régime. Comment un bien aussi stratégique, destiné à une fonction d’État, a-t-il pu être vendu ?

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