Un Toulousain a été gravement brûlé au ventre par la batterie de rechange de sa cigarette électronique, qu’il avait dans la poste de sa veste quand elle a explosé.
Il a eu très chaud. Un Toulousain a été brûlé au 2e degré par la batterie de sa cigarette électronique vendredi soir dans la ville rose, rapporte La Dépêche du Midi lundi. Armine Britel, gérant d’une boîte de nuit, vapote devant son établissement quand des étincelles commencent à jaillir de la poche de sa veste. En matière synthétique, celle-ci va prendre feu rapidement, comme le montrent les images de vidéo-surveillance du nightclub.
« Tout à coup, j’ai entendu comme un bruit de feu de Bengale, mais en dix fois plus puissant. Et après le choc de l’explosion, je me suis rendu compte que j’avais pris feu », a témoigné Armine Britel. Il tente alors d’éteindre les flammes en tapotant avec ses mains et finit par sortir de la poche de sa veste la batterie de rechange de sa cigarette électronique.
Brûlé au ventre. Amine Britel présente de graves brûlures au 2e degré à l’abdomen. « Les pompiers sont rapidement arrivés et m’ont transporté aux urgences de Rangueil après m’avoir prodigué les gestes de premier secours. J’ai ensuite été pris en charge par le service des grands brûlés », détaille-t-il. Le gérant devra être suivi pendant vingt jours par une infirmière.
Une explosion due aux pièces de monnaie ? Aujourd’hui, Armine Britel pense que le « dégazage » de la batterie est dû aux pièces de monnaie qui se trouvaient aussi dans la poche de sa veste. Il assure n’avoir rien contre la boutique toulousaine où il a acheté la batterie, mais se dit « énervé » contre la marque chinoise « qui pourrait dire aux utilisateurs quels sont les risques ». Il a prévu de déposer plainte.
Khary DIENE avec europe1