Depuis dimanche, le monde sait que le nouveau président élu de la France est Emmanuel Macron. Du haut de ses 39 ans, Il est le plus jeune président de la Ve République. A 15 ans, il est tombé amoureux de son professeur de théâtre, Brigitte, qui deviendra sa femme plus tard. Âgée de 64 ans, il y a 25 ans de différence d’âge entre Brigitte et Emmanuel Macron.
Il faut savoir que Macron est allé à ‘élection en tant que candidat indépendant avec son mouvement »En Marche ». Il n’a pas de parti politique traditionnel, de plus, c’était sa toute première expérience.
Il a décidé de lancer son mouvement, En Marche !, en avril 2016, et comme une boule de neige, le mouvement s’est vite répandu. En une petite année seulement, et à moins de 40 ans (ce qui en fait le plus jeune de l’histoire), le voilà élu, dimanche 7 mai, président de la République française.
Il faut reconnaitre que sa victoire est aussi le fruit d’une stratégie et d’une lecture de la société qui ont visé juste.
Emmanuel Macron a compris à quel point les Français en avaient marre de la classe politique en place depuis plusieurs décennies et des partis politiques traditionnels. Il s’inspire donc de ce fait pour apporter du renouveau. Il parvient donc à faire de son manque d’expérience et de sa jeunesse des atouts.
Il réussit aussi à faire oublier que le bilan du quinquennat de François Hollande, jugé très sévèrement par une majorité des Français, est aussi en partie le sien. La manœuvre lui réussit d’autant mieux que la voie se dégage devant lui avec l’élimination ou le retrait de plusieurs adversaires potentiels de poids comme Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande, Manuel Valls ou encore François Bayrou.
Emmanuel Macron s’engage à mettre en œuvre le principe d’alternance dans son futur gouvernement et aux prochaines élections législatives, en puisant la moitié de ses ministres et de ses candidats aux législatives dans la société civile. Mais il n’est pas le seul à exploiter la lassitude des Français vis-à-vis des hommes politiques actuels : le « dégagisme » de Jean-Luc Mélenchon et la rhétorique anti-système de Marine Le Pen leur assurent des scores inédits au premier de tour de l’élection le 23 avril.
Une stratégie que les Africains devraient peut être emprunter pour une renaissance de la politique africaine.
Afrimag