Un Britannique a cru reconnaître son fils de treize ans, « JoJo », dans la vidéo publiée par Daesh vendredi. Les images, terribles, montrent un groupe de cinq enfants en tenue militaire, exécuter un groupe de soldats kurdes faits prisonniers.
Cité par le Daily Mail, le père a formellement identifié son petit garçon, qu’il appelle « JoJo », comme l’un des « baby killers » de la vidéo. Selon lui, le petit garçon a été victime d' »un lavage de cerveau », orchestré par son ex-femme et mère de l’enfant, Sally Jones. Cette femme de 47 ans, originaire du Kent, a été inscrite sur la liste du comité anti-terroriste de l’ONU en septembre 2015.
La « djihadiste punk rock »
Celle que la presse britannique surnomme la « djihadiste punk » car elle a été la guitariste d’un groupe de hard rock, au début des années 1990, a divorcé du père de son enfant peu après sa naissance. Elle se serait convertie à l’Islam en 2010 et aurait fait la connaissance de Junaid Hussain, un Britannique radicalisé de 25 ans son cadet. Le couple aurait alors pris la décision de rejoindre la Syrie en compagnie de l’enfant.
Très active sur Twitter, Sally Jones y formule, régulièrement et sous différents pseudos, des appels à mener des actions terroristes dans son pays, le Royaume-Uni. Sous le nom « Umm Usain Britanya » elle a divulgué les coordonnées et photos personnelles de soldats américains ayant participé aux opérations extérieures de l’armée américaine, « pour permettre à mes frères et à al-Qaida d’enfin réussir à les attraper et les tuer ».
Son mari aurait été tué par une frappe de drone sur Raqqa, en août 2015.
« Les enfants peuvent être facilement manipulés »