Ce mardi, l’association européenne des clubs (ECA) a reçu le feu vert de l’UEFA pour la création d’une troisième Coupe d’Europe. Au niveau du prestige, celle-ci se classera derrière la Ligue des Champions et la Ligue Europa.Depuis la fin de la saison 1998-1999 et la disparition de la Coupe des Coupes (C2), les clubs du Vieux Continent n’ont plus que deux compétitions internationales pour se départager : la Ligue des Champions et la Ligue Europa. Mais ce mardi, l’association européenne des clubs (ECA) a expliqué avoir reçu le feu vert de l’UEFA pour la création d’une troisième épreuve, qui devrait voir le jour en 2021-2022.
96 équipes concernées par les Coupes d’Europe
D’un point de vue arithmétique, nous pouvons d’ores et déjà baptiser cette compétition la «C5», étant donné qu’au niveau du prestige, la dernière venue se situera derrière ses deux ainées. «Dans l’attente de l’approbation du comité exécutif de l’UEFA, qui se réunira en fin d’année, l’UEFA a donné son feu vert pour mettre en place un troisième tournoi à partir de 2021», a expliqué ce mardi Andrea Agnelli, président de l’ECA, lors du sommet de l’association en Croatie. «Avec la création de cette troisième compétition, 96 clubs seront concernés par les Coupes d’Europe organisées par l’UEFA», a ajouté celui qui est aussi président de la Juventus Turin. Vous l’aurez compris, la «C5» devrait rééquilibrer le nombre de participants à raison de 32 équipes par tournoi. À l’heure actuelle, 32 formations prennent part à la C1, tandis que 48 écuries européennes se disputent la moins renommée C3.
Véritable intérêt sportif ou simplement du «football business» ?
Il s’agit donc bel et bien d’une «Coupe d’Europe des pauvres», dont l’intérêt interpelle. En effet, les clubs qui se qualifieront pour la «C5» auront bien évidemment des effectifs moins fournis que ceux qui joueront la Ligue des Champions et la Ligue Europa. Pour eux, il sera difficile de concilier les championnats nationaux avec les joutes européennes. Un mal qui frappe d’ores et déjà certaines formations qualifiées en C3… En revanche, l’UEFA peut se frotter les mains et la décision finale de son comité exécutif ne fait aucun doute. Car qui dit nouvelle compétition dit également nouveaux droits télévisuels à vendre, et donc un joli pactole à empocher. Celui-ci n’atteindra jamais les montants de la C1, ni même ceux de la C3, mais tout de même. À l’instar de la Ligue des Nations pour les sélections, cela ressemble une nouvelle fois à un joli coup de «football business»…