En Tunisie, on s’attend à ce que les jeunes femmes soient vierges lorsqu’elles se marient, conduisant ainsi à un commerce croissant de chirurgie de reconstruction d’hymen.
Yasmine, une jeune femme de 28 ans se confiant à un journaliste de BBC raconte comment elle doit subir cette chirurgie afin d’assurer son mariage. Pour ce faire, elle s’est rendue dans une clinique privée à Tunis ou il y avait plusieurs autres femmes qui étaient venues pour le même objectif. Yasmine doit subir une hyménoplastie, une courte procédure qui promet de reconstruire son vagin. Yasmine devra payer près de 400 dollars pour la procédure, qui prendra environ 30 minutes. Elle a économisé de l’argent pendant plusieurs mois.
Elle s’est alors rendue dans cette clinique pour revenir en arrière, mais craint que, à un moment donné, la vérité n’éclate. « Je pourrais un jour me trahir par inadvertance dans une conversation avec mon mari », dit-elle. « Ou mon mari peut avoir des soupçons ». « Je considère cela comme une déception et je suis vraiment inquiète », déclare-t-elle.
Il y a eu des rapports sur les jeunes femmes qui ont été divorcées peu de temps après s’être mariées parce que leurs maris avaient découvert qu’elles n’étaient plus vierges. La Tunisie est considérée comme leader dans les droits des femmes en Afrique du Nord, mais la religion et la tradition dictent ici que les jeunes femmes doivent rester vierges jusqu’à ce qu’elles se marient.
La loi tunisienne autorise également le divorce si un homme venait à découvrir que sa femme n’est pas vierge.
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