Un ministre tunisien dont la récente nomination a provoqué la colère du puissant syndicat de l’union générale tunisienne du travail, a renoncé à son poste, jeudi, «pour éviter une crise».
Khalil Gharian, membre du bureau exécutif de la centrale patronale Utica, avait été désigné le 25 février dernier, comme nouveau ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, en remplacement d’Abid Briki, un ancien de l’UGTT.
Ceci a été vivement critiqué par la centrale syndicale, qui qualifie la nomination de «provocation» et a demandé au gouvernement de revenir sur sa décision.
Le principal concerné, «pour éviter une crise», a juste choisi de renoncer à son poste. «En vue de la tension politique et sociale que nous avons vécu dans le pays ces dernières 48 heures, et après mûre réflexion (…), j’ai demandé à rencontrer le chef du gouvernement et je lui ai présenté ma démission», a déclaré Khalil Ghariani, à la radio privée Mosaïque Fm.